Après plusieurs jours d’incertitude, le gouvernement a clarifié les possibles recours dérogatoires au chômage partiel.
Sont donc concernés les parents contraints de garder leurs enfants en cas de fermeture d’un établissement (école, crèche) pour cause de COVID-19. Les fermetures de classes augmentent et les « cas contact » placés en quatorzaine se multiplient seulement quelques jours après la rentrée.
Le 9 septembre, le ministère des Solidarités et de la Santé a donc choisi de réactiver les dispositifs d’indemnisation en vigueur avant les vacances d’été, à savoir activité partielle pour les salariés du privé.
Financés pour les salariés du privé par l’État et l’Unédic (à hauteur de 84 % du salaire net), ces dispositifs couvriront les arrêts à partir du 1er septembre 2020. Ils ne seront applicables qu’en cas d’incapacité de télétravail des deux parents, et sur présentation d’un justificatif attestant la fermeture de la classe ou la situation de cas contact.
» Une fois encore, les femmes risquent d’être les premières pénalisées » déplore la CFDT.