Deux semaines après son courrier aux ministres du Travail et de l’Economie et des Finances, la CFDT a obtenu gain de cause sur le déplafonnement de l’utilisation des titres-restaurants.
Dans un courrier adressé aux ministres du Travail et de l’Economie et des Finances, Laurent Berger demande, au nom de la CFDT, un assouplissement temporaire du plafond journalier des titres restaurant durant la période de confinement.
Le gouvernement a répondu favorablement à la demande de la CFDT : Le plafond journalier d’utilisation des titres restaurant pour des achats dans les supermarchés, commerces de proximité et repas hebdomadaires a été modifié à 95 euros, une fois par semaine, contre 19 euros par jour actuellement.
De même, « une mesure similaire sera prise pour le paiement dans les restaurants » quand ils rouvriront, annonce l’Etat. Pour la CFDT, cette mesure « ne devra pas aller au-delà du 31 août 2020« .
Durant la crise sanitaire, « les salariés bénéficiaires de titres restaurant, qui travaillent ou télé-travaillent continuent d’en bénéficier. Or, les restaurants sont fermés et les conditions de confinement contraignent la majorité des gens à faire leurs courses alimentaires rarement plus d’une fois par semaine », rappelle Laurent Berger dans son courrier. Cependant, les titres restaurants restent soumis à un plafond de 95 euros maximum par semaine (soit le plafond maximum autorisé de 19 euros par jour sur cinq jours). C’est pourquoi face à une situation exceptionnelle, la CFDT souhaite un assouplissement temporaire du plafond journalier des titres restaurant dans les supérettes, épiceries, grandes et moyennes surfaces qui concentrent pendant cette période l’essentiel de l’utilisation des titres restaurant dû au fait de la fermeture des restaurants et du confinement.
Pour autant, « cette mesure exceptionnelle ne devra en aucun cas être prolongée au-delà de la période de confinement et ne viser que les produits pour lesquels les titres restaurant sont destinés à permettre des achats dans les commerces alimentaires durant la semaine de travail », insiste le secrétaire général de la CFDT.