Troisième séance de négociation sur ce sujet, la CFDT est toujours claire dans ses revendications : permettre au plus grand nombre de bénéficier du télétravail et diversifier les modalités de pratique du télétravail.
L’accord de branche
Ce dernier ne s’imposera pas aux organismes, mais les directions de ceux-ci auront obligation de passer par la négociation locale ou une charte, l’employeur (via les caisses nationales) faisant le nécessaire pour que les garanties de l’accord de branche s’appliquent au niveau local.
Les garanties de l’accord
La CFDT a souhaité tout d’abord reprendre l’ensemble des garanties du précédent accord, donc les négociations ne pourront qu’améliorer l’accord existant.
La CFDT a souhaité intégrer la notion de cotravail, c’est-à-dire la possibilité de télétravailler soit dans un autre organisme de sécurité sociale, soit dans un espace de travail partagé. Sur le premier point, il se dégage un large consensus au niveau des organisations syndicales, par contre pour le deuxième, FO est vent debout contre cette possibilité. Si la CFDT continuera à mettre en avant ce choix arguant que c’est, certes, une modalité coûteuse pour l’organisme, elle permet à certains salariés volontaires d’avoir de bonnes conditions de télétravail. Les expérimentations en cours sont plus que positives.
Nous intégrons la notion d’enveloppe de jours, c’est-à-dire la possibilité d’organiser le télétravail sous forme d’enveloppe de jours définis par un accord ou une charte au plan local. Il est à noter que cette pratique est déjà fortement populaire dans un grand nombre d’accords locaux. La notion de travail pendulaire (de 1 a à 3 jours par semaine) perdure toujours.
« Avec cet accord, nous achevon s de belle manière la réforme des retraites complémentaires initiée en 201 5. A l’époque, nous avions pris des décisions courageuses pour redresser financièrement les régimes afin de garantir leur pérennité à moyen et long terme. Aujourd’hui, nous avons fait un pas supplémentaire en améliorant sa gouvernance. »
Frédéric Sève
Des axes d’améliorations
Concernant la prise en charge des frais professionnels, pour l’instant nous n’obtenons pas de revalorisation des indemnités, il nous reste à trouver les moyens de se rencontrer annuellement pour réfléchir sur ce sujet.
La CFDT souhaite que les avenants au contrat de travail puissent être sur une périodicité entre un et trois ans au choix, ce qui rassurerait les télétravailleurs sur leur avenir, n’empêchant pas la réversibilité si le salarié le souhaite.